Le viol ne se paie pas, ou si peu.

Récemment, la presse s’est fait l’écho de la révision d’un procès pour viol dans le cadre de la Justice militaire. Cette situation a beaucoup fait réagir au sein de feminista. Elle a d’ailleurs fait l’objet d’une large discussion lors du dernier feministamm.

Il apparaît que l’infâme et le scandale s’étend bien au-delà de cette affaire. La Suisse ne se donne pas les moyens suffisant pour punir le viol. Chaque affaire, même gagnée, revêt ce même goût amer. Nous rêvons d’une modification du code pénal et d’une sensibilisation accrue de la magistrature… La question est à l’ordre du jour du prochain bureau, on vous tiendra au courant.

Ainsi donc, en Suisse aujourd’hui, la situation est la suivante:

  • En cas de viol (reconnu), la justice condamne – en moyenne – à 22 mois avec sursis. C’est bien moins que dans nos pays voisins qui infligent plus généralement de la prison ferme.
  • Si lui a bu, c’est un facteur atténuant (perte de repères). Si c’est elle, cela devient un facteur aggravant (prise de risque)
  • Et s’il n’y a pas de pénétration vaginale, mais agression buccale ou anale…  l’acte ne peut être reconnu comme un viol.

Une situation absurde et totalement indigne.

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