Burkhalter répond à Feminista!

Un collaborateur du Conseiller fédéral Burkhalter choisit ses mots et répond à notre courrier électronique où on disait tout le mal qu’on pensait de sa fumeuse idée de revenir à l’appellation « droits de l’homme », tellement plus claire que « droits humains »…

Madame,

Votre courriel du 8 mars 2012 adressé à Monsieur le Conseiller fédéral Didier Burkhalter à propos des expressions « droits humains » et « droits de l’homme », nous est bien parvenu et nous vous en remercions. Monsieur le Conseiller fédéral Didier Burkhalter m’a prié de vous répondre à ce sujet.

La banque de données terminologiques de l’administration fédérale considère, en français, les expressions « droits de l’homme » et « droits humains » comme des variantes l’une de l’autre. Différentes préférences ont été exprimées ces dernières années quant à l’emploi de l’une ou l’autre expression. Le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a effectivement fait savoir qu’il privilégiait celle de « droits de l’homme ». Il n’existe toutefois pas de directive spécifique au sens strict et réglementaire du terme.

Dans les faits, les appellations « droits de l’homme », « droits de la personne » et « droits humains » sont employées de manière équivalente et interchangeable. Elles se réfèrent toutes à l’être humain, quel que soit son sexe.

Le Département fédéral des affaires étrangères s’est toujours engagé en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes aussi bien dans la mise en pratique des objectifs de politique étrangère (comme par exemple dans les programmes d’aide au développement) que dans sa politique du personnel. Je peux vous assurer qu’il continuera à le faire à l’avenir.

Je vous prie de recevoir, Madame, mes salutations les meilleures.

Alors voilà, on a toujours pas bien compris les raisons pour lesquels le retour des tout à fait excluants « droits de l’homme » est indispensable à la bonne poursuite de l’activité du Département des Affaires étrangères , on doit être décidément un peu bêtes…

Si vous avez également envoyé ce courrier électronique et que vous avez reçu une réponse, n’hésitez pas à nous en faire part (contact(a)feminista.ch)!